vendredi 6 juillet 2007

les cyclopes


Cyclope

Le Cyclope, par Odilon Redon
Les Cyclopes forment une race de créatures fantastiques dans la mythologie grecque. Ce sont des géants n'ayant qu'un œil au milieu du front. Selon Hellanicos, les Cyclopes tirent leur nom de leur père, Cyclope, fils d'Ouranos.


Mythe

Les légendes qui les concernent sont contradictoires : il ne faut pas les confondre avec les Géants, nés du sang d'Ouranos et tués lors de la gigantomachie ; il faut aussi veiller à distinguer plusieurs races successives : ouraniens, forgerons, bâtisseurs et pasteurs (seuls les cyclopes ouraniens et pasteurs sont mentionnés par Homère).

Cyclopes ouraniens
Ces cyclopes sont les enfants d'
Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Leur nom devient synonyme de force et de pouvoir et désigne des armes exceptionnellement bien travaillées.
Ils sont trois :
Brontès (Tonnerre), Stéropès (Éclair) et Argès (Foudre). Ouranos, effrayé par leur force, les enferme dans le Tartare. Plus tard, leur frère Cronos les libère, ainsi que les Hécatonchires et les Géants. Ils l'aident à renverser et à castrer Ouranos, mais Cronos, redoutant à son tour d'être vaincu par eux, les renvoie dans le Tartare où ils restent jusqu'à leur libération par Zeus. Reconnaissants envers ce dernier, ils fabriquent le foudre que Zeus utilise comme arme pour renverser Cronos et les autres Titans. Argès ajoute la lueur, Brontès l'orage et Stéropès les éclairs. Ces armes de foudre deviennent les armes de prédilection de Zeus grâce auxquelles il peut vaincre Cronos et les Titans, et devenir le maître de l'Univers.
Ces cyclopes créent aussi le
trident de Poséidon, l'arc et les flèches d'Artémis et la kunée d'Hadès (casque qui rend son porteur invisible et que l'on retrouve dans plusieurs légendes).
Dans une version du mythe, les Cyclopes sont tués par
Apollon après que Zeus a tué son fils, Asclépios, avec l'arme forgée par les Cyclopes, alors que ce dernier avait ramené à la vie plusieurs morts.
Selon
Phérécyde de Syros (in Fragments d'histoire grecque, Jacoby), ce ne sont pas les cyclopes mais leurs fils qu'Apollon anéantit pour se venger de la mort d'Asclépios.

Cyclopes forgerons
Ces cyclopes servent d'aides à
Héphaïstos. On connaît les noms de deux d'entre eux, Acamas et Pyracmon.

Cyclopes bâtisseurs
Un groupe de cyclopes au service du roi
Proétos construit les murs de la cité de Tirynthe, la ville natale d'Héraclès. Ces murailles sont qualifiées de cyclopéennes. Ils construisent aussi les murs de Mycènes et la porte des Lions. Ils ont un sanctuaire dans l'isthme de Corinthe.
Ces cyclopes sont appelés encheirogasteres (« ceux qui ont des mains au ventre »), car ils travaillent pour gagner leur vie.

Cyclopes pasteurs

Une malformation congénitale pourrait être une des origines du concept de cyclope
Les Cyclopes pasteurs incarnent un génération tardive, loin d'être aussi brillante que les précédentes. Ils se contentent de vivre de l'élevage en Sicile. Le terme « Cyclope » se réfère alors habituellement à l'un des représentants de cette race de Cyclopes dont le mieux mis en valeur par Homère est le fils de Poséidon et de
Thoosa : Polyphème. Il existe aussi Télémus.
Chez
Homère et Virgile, les Cyclopes, fils de Poséidon, sont des géants sauvages et cannibales, ne craignent ni les dieux ni les hommes. Ils vivent en élevant des moutons, notamment dans l'île de Trinacrie (Sicile).
Cette catégorie de Cyclopes ne se limite pas à la mythologie grecque, puisqu'on en retrouve des exemples dans les
Pyrénées, avec le Tartaro, les Bécuts, Ulhart (Pyrénées et Alpes), dont l'essentiel des récits correspond d'assez près aux démélés de Polyphème avec Ulysse.

Les elfes


Elfe

Un elfe est une créature légendaire issue de la mythologie nordique et germanique, qui survit encore aujourd'hui dans le folklore scandinave. Dans la mythologie nordique les elfes étaient originellement des divinités mineures de la nature et de la fertilité.
Dans l'imaginaire moderne, les elfes sont souvent décrits comme des hommes et femmes d'apparence jeune et de grande beauté, vivant dans des forêts ou des lieux souterrains. Ils sont considérés comme immortels et dotés de pouvoirs
magiques.

Cercle des elfes
Les elfes pourraient être vu dansant dans les prés, particulièrement les nuits et les matins de brumes. Ils laissent des espèces de cercle à l'emplacement de leur danse, qui sont dénommé älvdanser (« danses d'elfes ») ou älvringar (cercle d'elfes). Uriner dans l'un de ces cercles était censé provoquer des maladies vénériennes. Typiquement, ces cercles avaient été tracés par une multitude de petits champignons, mais il pouvait être également tracé par le dessin d'herbes foulées contre le sol.

Les fées


Les fées
Nom féminin. Pluriel en S.
Ethymologie : De Féer, enchanter, lui-même de fata.
Les fées sont des êtres imaginaires féminins. Elles ont des pouvoirs surnaturels sur la nature et la vie des humains. Il existe différentes sortes de fées.
Au figuré, une fée est une femme qui réussit - parfaitement - ce qu'elle fait dans la grâce et la distinction.


Géneralité
Les fées ont un nom qui dérive de fate, lui-même dérivant de toute une série de termes latins indiquant le destin, la fatalité. Les premières fées se nommaient d'ailleurs fatas. Mais les fées découlent également des nymphes.
Si les fates apportent leur maîtrise du destin, leur mystère, leur divinité, les nymphes, présentes dans toute l'Europe sous diverses appellations (ondines, sylphes...) apportèrent leur beauté, leurs liens avec la nature, et un certain intérêt pour le sexe fort. Si, très longtemps, les fées furent uniquement féminines (les fadets et féetauds apparaissant tardivement), ce fut surtout parce que les moires étaient elles-mêmes des femmes.
Une caractéristique des fées est la possession de pouvoirs magiques tels qu'ils les mettent au même rang que bien des dieux. Parfois, elles s'unissent à des humains, et se révèlent de parfaites épouses (jusqu'à ce que l'époux transgresse un interdit particulier).
Le temps s'écoulant, les fées, comme les dragons, perdirent une part de leur puissance. Certaines acquirent une famille (fadettes, lamignac...), mais beaucoup se comportèrent comme de simples membres du petit peuple. Elles se déclinèrent en de nombreuses variantes locales.
Puis les fées donnèrent naissance à leurs derniers rejetons, toujours nommés fées, qui se mêlèrent aux derniers elfes. Ce fut surtout la littérature qui déclencha cette tendance : De petits humanoïdes féminins pouvant tenir dans la main, ailés, parfois lumineux, et souvent dotés de pouvoirs magiques.
L'origine des fées se trouve dans la "décadence" de la civilisation romaine, lorsqu'une foule de sectes (dont le christianisme) se répandirent en occident. Dès lors apparurent, dans les campagnes, d'énigmatiques êtres féminins, qui remplaçaient les parques, déesses d'une M. en perte de vitesse (il faut dire que les répressions des chrétiens contre les païens faisaient passer les précédentes persécutions des chrétiens par l'Empire pour d'aimables plaisanteries). Ces créatures, qui étaient déjà des fées (les fatas) prirent quelques attributs aux nymphes, ne serait-ce que pour avoir un caractère et une apparence.
Une tradition répandue sur toute la côte atlantique de la France veut que les fées - quelqu'en soit le nom local - ne peuvent accoucher sans l'aide humaine, et qu'il suffit, généralement à cette occasion, de se frotter un oeil avec un quelconque objet fée (voire avec un peu de sang du placenta), pour pouvoir voir fées et féetauds malgré leur capacité d'invisibilité et de déguisements. Immanquablement, ceux-ci finissaient par arracher ou crever l'oeil trop clairvoyant. Cette légende se retrouve ailleurs, par exemple chez les dracs.
Les fées sont souvent responsables du changelin, qui consiste à voler un enfant humain pour le remplacer par un des leurs.
Les mâles peuvent porter des nom divers (fadet, féetiau...), mais le mot fée est également générique : Dire d'un fadet qu'il est une fée n'est pas faute.
Les fées sont souvent appelées du nom de leur apparence (dame, demoiselle) ou de leur activité : Filandières, par exemple. Leur linge, à ce propos, est léger, impalpable, presque gazeux.
Fée a longtemps été considéré comme synonyme de magique, enchanté. Il n'est ainsi pas rare d'entendre parler d'un cheval fée (par exemple Bayart), d'une épée fée. Il ne faut pas croire qu'une fée est cachée dedans, mais que l'arme et l'animal sont, tout simplement, magiques. Et même pas obligatoirement enchantés par une fée. Cela est également valable pour les innombrables "objets-démons" de notre littérature fantastique, qui découlent de la même confusion.


Differentes fées

Fée des houles
Ces fées habitent les falaises côtières de Bretagne, qu'on nomme des houles. Malgré leur demeure, elles ne vont presque jamais en mer, mais préfèrent vivre comme des seigneurs, les fions les servants. Les féetauds sont plus rares et moins puissants.

Fée noire
Fées normales, sauf qu'elles sont du plus beau noir. Elles enlèvent les hommes peu consciencieux dans leur travail.

Fée des vertiges
Les fées des vertiges hantent chaque rocher dangereux des gouffres. Leur regard "de flammes" fascine les voyageurs qui en oublient le danger. Elles éclatent d'un rire affreux lorsqu'ils meurent écrasés au fond du gouffre ou par un rocher.

Les fées des bois
Les fées des bois sont des créatures minuscules et délicates. Elles se promènent toujours en groupe. Elles sont belles et portent des robes faites de pétales de fleurs. Une épine de rose leur sert de baguette magique.

Les fées du temps
Les fées du temps s’habillent d’air et de reflets du soleil. Elles aiment être seules. Elles sont bonnes avec les habitants des campagnes. Elles leur donnent des heures de lumière supplémentaires ou de sommeil s’ils en ont besoin.

Les fées des glaces
Les fées des glaces se cachent dans un flocon de neige. Lorsqu’elles tombent en amour, elles donnent un baiser sur le front de la personne. Son amoureux se transforme en glace. Ensuite, elle l’amène dans son palais de givre.